Le réapprovisionnement manuel et automatique des stocks

Réapprovisionnement : alimenter ses stocks manuellement ou automatiquement

Vous vous interrogez sur la pertinence de réapprovisionner vos stocks manuellement ou automatiquement ? Le sujet du réapprovisionnement est effectivement central. Dans tous les cas, il impacte directement votre capacité à livrer vos produits à temps et à satisfaire vos clients. Le réapprovisionnement peut être le fruit d’une stratégie bien pensée ou déclenché lorsque la rupture de stock menace. 

Mais en quoi consiste exactement le réapprovisionnement ? Comment fonctionne-t-il concrètement ? Faut-il privilégier l’alimentation des stocks de façon manuelle ou automatisée ? Et surtout, comment choisir la méthode la plus adaptée à vos besoins ? 

Acolyt vous aide à y voir plus clair et à faire le bon choix pour votre entreprise

Réapprovisionnement : de quoi s’agit-il ?

Le réapprovisionnement désigne l’action de reconstituer les stocks d’une entreprise afin de garantir la disponibilité continue des produits nécessaires à son activité, que ce soit pour la production, la vente ou la livraison. Ce processus vise à maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande et à éviter les ruptures de stock tout en limitant le surstockage inutile, souvent coûteux en termes de stockage et de logistique.

Contrairement à l’approvisionnement, qui correspond à la première commande destinée à constituer un stock initial, le réapprovisionnement vise à renouveler les stocks de produits en fonction de la consommation, des ventes réalisées, des prévisions ou encore, du niveau de stock disponible.

En d’autres termes, c’est le déclenchement d’une nouvelle commande auprès d’un fournisseur pour compenser les produits écoulés et ainsi garantir la continuité de service. Il s’inscrit donc dans un processus essentiel à la gestion optimale des flux au sein de la chaîne logistique.

Quels sont les différents types de réapprovisionnement ?

Il existe plusieurs types de réapprovisionnement qu’une entreprise peut adopter selon sa stratégie de gestion des stocks, ses ressources disponibles et la nature de ses produits. Globalement, ces méthodes se répartissent en deux grandes catégories : le réapprovisionnement manuel et le réapprovisionnement automatique.

Le réapprovisionnement manuel : avantages et limites

Le réapprovisionnement manuel repose sur une surveillance humaine, active et régulière des niveaux de stock. Concrètement, cela signifie que l’entreprise suit ses consommations et passe commande de manière volontaire dès lors qu’un seuil prédéfini est atteint.

Cette méthode est souvent utilisée dans le cadre de la méthode Kanban, où les équipes surveillent visuellement ou à l’aide d’outils simples l’état des stocks disponibles pour déclencher une commande au bon moment.

Le réapprovisionnement manuel permet de s’ajuster aux besoins réels de l’entreprise et offre un contrôle direct sur le processus d’approvisionnement. Il s’agit d’une méthode facile à mettre en œuvre pour des structures de petite taille ou avec peu de références à gérer.

En revanche, elle demande une vigilance constante et présente un risque important de ruptures de stock en cas de mauvaise anticipation. En conséquence, cette méthode paraît peu compatible avec une entreprise en croissance ou ayant une gamme de produits étendue.

Réapprovisionnement automatique : dans quels cas l’adopter ?

Le réapprovisionnement automatique s’appuie sur des outils comme des ERP qui surveillent en temps réel les stocks et déclenchent automatiquement des commandes dès que le stock minimum est atteint. Ce système permet de mettre en place une planification dynamique et d’optimiser les flux sans intervention humaine systématique.

Le réapprovisionnement automatique garantit un flux continu de marchandises et réduit le risque de ruptures de stock. Cependant, il peut nécessiter des outils plus complexes et peut parfois engendrer des coûts logistiques plus élevés en cas de commandes trop fréquentes.

Les stratégies de réapprovisionnement

Les stratégies de réapprovisionnement s’intègrent dans une logique de gestion continue des stocks, à partir d’un stock de base déjà constitué. Voyons les principales méthodes dans la suite de l’article.

La stratégie du juste-à-temps (JAT)

Elle vise à réapprovisionner uniquement en fonction des besoins réels de production ou de vente. Elle limite les stocks dormants, mais demande une logistique fluide et des fournisseurs fiables.

La méthode calendaire

Les réapprovisionnements sont planifiés à intervalles réguliers, avec des quantités fixes. C’est une approche simple, qui convient aux ventes stables, mais peu adaptée aux variations soudaines de la demande.

Le top off

Il s’agit de reconstituer les stocks avant d’atteindre le seuil critique préalablement défini, en prenant en compte les délais de livraison. Cette méthode permet de maintenir un bon niveau de stock tout en évitant les ruptures de stock.

La méthode de recomplètement

Les commandes sont passées à date fixe, mais les quantités sont ajustées selon les ventes enregistrées depuis la dernière commande. L’inconvénient : elle repose sur l’historique, sans prendre en compte les éventuelles évolutions de la demande.

La méthode prévisionnelle

Basée sur des prévisions de ventes, cette stratégie utilise des données passées et des outils d’analyse pour anticiper les besoins futurs. Elle permet d’optimiser les commandes, à condition que les prévisions soient fiables.

Comment choisir le type de réapprovisionnement adéquat ?

Le choix du mode de réapprovisionnement dépend avant tout du type d’entreprise, de son activité et de ses contraintes logistiques. Les petites structures, qui gèrent des quantités limitées de produits ou un nombre restreint de références, peuvent souvent s’appuyer sur un réapprovisionnement manuel, plus souple et facile à ajuster en temps réel.

À l’inverse, les entreprises disposant de systèmes logistiques plus avancés ou opérant sur des volumes importants ont tout intérêt à s’orienter vers un réapprovisionnement automatique. Ce dernier permet une gestion plus fluide des stocks, en s’appuyant sur des outils numériques capables d’anticiper les besoins en fonction des données de vente, des niveaux de stock ou encore des délais de livraison.

En réalité, le bon choix est celui qui permet à l’entreprise de répondre avec agilité à la demande client, sans tomber dans l’excès. C’est pourquoi la stabilité de la demande, la capacité de stockage, le niveau de prévisibilité des ventes, mais aussi la stratégie globale de l’entreprise doivent entrer en ligne de compte pour définir la méthode de réapprovisionnement la plus pertinente.

FAQ

Quelle est la différence entre réapprovisionnement et approvisionnement ?

L’approvisionnement désigne la première commande de produits auprès d’un fournisseur, souvent lors du lancement d’une activité ou d’une nouvelle collection. Il s’agit d’une étape initiale, essentielle pour constituer le stock de base d’une entreprise.

Le réapprovisionnement, quant à lui, intervient dans un deuxième temps. Il permet de renouveler les stocks au fur et à mesure des ventes afin d’éviter les ruptures et de maintenir un niveau de stock satisfaisant.

Qu’est-ce que le réapprovisionnement rayon ?

​​Le réapprovisionnement rayon, aussi appelé réassort, consiste à alimenter les rayons en magasin à partir des stocks disponibles en réserve. Il ne s’agit donc pas de commander de nouveaux produits, mais de remettre en rayon les articles déjà présents dans l’entrepôt ou la réserve. Ce processus est essentiel, car des rayons vides peuvent renvoyer une image négative et freiner les ventes, même lorsque les produits sont bel et bien disponibles en stock.

Quels sont les risques d’un mauvais réapprovisionnement ?

Une mauvaise gestion du réapprovisionnement peut entraîner deux situations problématiques. Elle peut tout d’abord mener à une rupture de stock, provoquant des pertes de ventes, pouvant nuire à la satisfaction client et ternir l’image de l’entreprise. À l’inverse, le surstock, qui mobilise inutilement de l’espace de stockage, génère des coûts financiers inutiles et peut conduire à des pertes, notamment si les produits deviennent obsolètes ou invendables. Un bon réapprovisionnement permet donc de trouver le bon équilibre entre disponibilité produit et maîtrise des coûts.

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