Pour les entreprises commerciales, l’emballage est une étape incontournable du processus logistique. C’est lui qui assure la protection du produit, lui qui permet le transport et le stockage, lui encore qui met les articles en valeur auprès des clients. Pour vendre et livrer vos produits, pas de secret : vous devez soigner l’emballage.

Plus facile à dire qu’à faire ! Depuis les boîtes en carton jusqu’à l’emballage en papier le plus modeste, les emballages revêtent une multitude de formes. C’est pourquoi on distingue généralement les emballages primaire, secondaire et tertiaire, selon leur forme et leur fonction dans la chaîne logistique.

Connaissez-vous les différences entre ces trois catégories ainsi que leurs applications dans le secteur logistique ? On vous dit tout !

Au cours de leur parcours de la production au consommateur, les articles vont passer par différents types d’emballage. Ils peuvent être stockés en palettes, dans un carton, une caisse, une boîte, etc. Pour faciliter la communication en logistique, il est donc nécessaire de différencier les types d’emballages selon leur fonction.

On parle parfois de conditionnement, emballage et packaging pour désigner différents aspects de l’emballage. Mais la séparation plus stricte entre emballage primaire, secondaire ou tertiaire est énoncée dans la directive 94/62/CE du Parlement européen et du Conseil relative aux emballages et aux déchets d’emballages. 

Cette directive a été modifiée par le règlement 2025/40 du Parlement européen et du Conseil, qui clarifie les termes utilisés pour chaque type : 

• L’emballage primaire devient l’emballage de vente ;
• L’emballage secondaire devient l’emballage groupé ;
• L’emballage tertiaire devient l’emballage de transport.

Nous allons voir ensemble ce que ces méthodes d’emballages impliquent.

L’emballage primaire, ou emballage de vente, est conçu pour constituer une unité de vente. Proche de la notion de conditionnement, il est au contact direct du produit. On peut dire qu’il est même essentiel à l’utilisation dudit produit, car c’est lui qui permet de le manipuler et de le mettre entre les mains du consommateur.

L’emballage primaire remplit plusieurs fonctions : 

• Isoler et maintenir le produit dans un état où il peut être vendu en le protégeant des agressions extérieures ; 
• Informer le consommateur sur le produit : date limite de consommation, ingrédients, mode d’emploi, etc. ; 
• Manipuler et utiliser facilement le produit à l’intérieur. 

L’emballage primaire n’a donc pas qu’un rôle de protection. Il participe à l’expérience du consommateur et doit être pensé en conséquence. Ainsi, un tube de dentifrice est conçu pour une application facile et une brique de lait est munie d’un bec verseur pour le servir.

Exemple : une canette de soda, un bocal de confiture, un sachet de chips.

Désigné sous le nom d’emballage groupé par le règlement 2025/40 de l’UE, l’emballage secondaire a en effet pour vocation de regrouper plusieurs emballages primaires (ou unités de vente). Son poids et ses dimensions restent facilement manipulables : en effet, il est toujours destiné à une utilisation par le consommateur.

L’emballage secondaire affiche plusieurs propriétés : 

• Rassembler les produits pour les vendre par groupe ; 
• Protéger les articles à l’intérieur pendant le transport ;
• Communiquer au sujet des produits et mettre la marque en avant.

Différents matériaux peuvent être employés pour ce type d’emballage. Le carton est un choix populaire : économique, léger et relativement résistant, il permet d’emballer sans mal plusieurs unités de vente. On trouve aussi souvent du plastique, du papier, voire du métal.

En e-commerce, les produits commandés sont souvent reçus dans un emballage secondaire. Celui-ci doit alors être adapté au transport et à la livraison. Il faut aussi soigner l’impression positive du client lorsqu’il reçoit son colis avec un emballage plaisant à voir et à ouvrir.

Exemple : une boîte en carton contenant six canettes de soda, un film plastique qui recouvre plusieurs bouteilles de lait.

À la différence des deux types d’emballages précédents, l’emballage tertiaire n’est pas conçu pour une utilisation par le consommateur. Aussi appelé emballage de transport, il a en effet pour vocation première de faciliter le transport en gros des articles : il rassemble plusieurs emballages secondaires.

L’emballage tertiaire a plusieurs caractéristiques : 

 Résister aux aléas du transport et aux charges lourdes, puisque les produits sont déplacés en grande quantité ;

• Optimiser les dimensions et la répartition du poids pour le stockage en entrepôt ;
• Faciliter la préparation de commande, notamment en e-commerce.

Son utilisation est donc surtout destinée à la manutention, où les articles sont déplacés en grandes quantités. Il peut s’agir de palettes recouvertes de film plastique ou de caisses en bois contenant les articles. En revanche, l’emballage tertiaire ne comprend typiquement pas les conteneurs dans lesquels les produits sont chargés et transportés lors de l’acheminement vers l’entrepôt ou le point de vente.

Exemple : une palette sur laquelle sont empilées plusieurs dizaines de boîtes contenant elles-mêmes des canettes et des bouteilles.

Selon les marchandises, vous devrez adapter vos techniques d’emballage et le matériel utilisé. Prenez en compte les critères suivants : 

 La fragilité des produits : des marchandises délicates, par exemple des bocaux de verre, devront être transportées dans des emballages qui les protègeront des chocs de la manutention ;

• Les dimensions et le poids des marchandises : les boîtes et palettes doivent être calculées en fonction des emballages secondaires qu’elles contiendront ;
• La qualité des produits : notamment dans le cas de produits alimentaires, les emballages doivent préserver le goût et les garder propres à la consommation.

Ces critères pourront vous conduire à changer de matériaux pour vos emballages ou à réduire leur quantité.

Les réglementations européennes sur les emballages que nous avons évoquées plus haut s’attachent, entre autres, à éviter le gaspillage. Cela concerne non seulement le suremballage, mais aussi le gaspillage de produits alimentaires.

Remplacer les matériaux polluants, comme le plastique, par des solutions renouvelables (papier, carton, bois) et recyclées est un autre axe d’amélioration de vos emballages primaire, secondaire et tertiaire. Là encore, la réglementation européenne impose la mise en place de méthodes pour réduire la pollution plastique.

Ouvrir un colis pour accéder à son contenu doit être une expérience positive pour vos clients. Recevoir une commande est un moment agréable ! C’est d’ailleurs sur cette idée qu’est fondé le principe de l’unboxing : faire du moment de la réception une véritable expérience, en découvrant le contenu d’un colis doté d’un packaging élégant, qui le met en valeur.

Cette méthode est efficace pour améliorer la satisfaction des clients. Elle passe aussi bien par l’aspect extérieur du packaging que par le matériel utilisé dans sa production. C’est un choix judicieux notamment dans le cas de produits tels que les cosmétiques ou les bijoux, qui font toujours plaisir à recevoir !

Enfin, l’emballage et le design du packaging jouent un rôle dans l’acte d’achat. Un packaging conçu sur mesure pour attirer l’attention se démarque parmi les produits de la concurrence.

Même sur votre site web e-commerce, un packaging bien réalisé fait toute la différence. Un beau produit n’aura aucun mal à provoquer une décision d’achat chez le consommateur hésitant. Soignez donc vos emballages primaires et secondaires, en fonction des produits, pour donner envie à vos clients de réitérer leur acte d’achat auprès de votre marque ! 

Et pour tous vos besoins en logistique, n’hésitez pas : nous sommes votre Acolyt !