Secteur clé de l’industrie, la logistique tend à optimiser l’ensemble des flux physiques et informationnels d’une entreprise. 

Il s’agit donc des flux de marchandises et de transport (approvisionnement auprès de fournisseurs, réception des commandes, envoi au client), et de toutes les informations qui circulent quant à ces flux et lui sont indissociables. 

À ce titre, elle est essentielle pour la performance d’une société : réduire les délais est en logistique le nerf de la guerre, car chaque étape représente des coûts qui peuvent rapidement être importants, comme le coût du stockage des marchandises au sein d’un entrepôt, par exemple. 

Lorsque l’on parle plus spécifiquement des processus, on parle des grandes étapes de la chaîne logistique. Chaque étape est cruciale, et on en dénombre 5 : 

• l’approvisionnement : il s’agit de la réception des matières premières nécessaires à la production auprès des fournisseurs ; 
• le stockage : c’est l’entreposage des produits (ou des matières premières) dans un lieu dédié, souvent un entrepôt, garantissant à la fois la sécurité et la bonne conservation de chaque produit. Ce lieu doit être adapté aux produits stockés, par exemple être doté de portants s’il s’agit de pièces textiles ; 
• la gestion des stocks : une fois les pièces reçues, il faut connaître parfaitement l’état des stocks, leur qualité et leur conformité, tout en évitant le surstockage ou la rupture de stock ; 
• la préparation et l’expédition des commandes : après la réception de la commande, il s’agit de la traiter la plus efficacement possible. Cela inclut la manutention au sein de l’entrepôt, l’étiquetage et la distribution au transporteur ;   
• le transport et la livraison des marchandises : il s’agit de délivrer le colis au client le plus rapidement possible, tout en veillant à la bonne intégrité du produit et en optimisant chaque trajet. 

L’objectif global est de livrer le bon produit à la bonne personne, dans une bonne quantité et aux coûts les plus réduits possibles : c’est pour cela que l’on parle d’optimisation des processus logistiques. 

Ainsi, une gestion professionnelle des processus logistiques représente un fort avantage sur le marché et face à la concurrence : à la réduction des coûts s’ajoute une meilleure satisfaction client, ainsi qu’un management plus serein. Chercher à optimiser ces processus s’avère être une stratégie gagnante ! 

Mais comment faire ? Puisqu’un apprentissage par expérience peut se révéler long et fastidieux, Acolyt vous révèle ses meilleures astuces !

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Avant de chercher à les améliorer, il faut connaître chacun de vos processus logistiques et leur fonctionnement à l’heure actuelle. Vous serez ainsi à même de savoir où vous en êtes dans la gestion de chaque processus, et pourrez peut-être percevoir déjà des points de faiblesses ou des goulots d’étranglement. 

Vous pouvez même procéder à la cartographie de chaque processus : de nombreux outils existent désormais pour vous y aider. Sous forme de diagrammes, représentez chacun des flux, avec les entrées et les sorties, ainsi que les acteurs associés. 

Grâce à ce schéma de votre chaîne d’approvisionnement, vous pourrez mettre en lumière : 

• les délais de productions, mais aussi de stockage et de livraison ; 
• les activités de transport et leur manutention, ainsi que les ressources associées (nombre de camions, nombre de chauffeurs, durée des trajets, etc.)  ;
• les acteurs mobilisés pour chaque processus, voire leur coût (salaires) ; 
• les éventuelles difficultés lors de tel ou tel processus.   

N’hésitez pas à vous faire aider par une entreprise professionnelle pour réaliser cet audit : savoir d’où l’on part est primordial pour chercher une amélioration !

Une fois cet audit réalisé, vous bénéficiez d’une vue claire de vos processus logistiques. Il s’agit alors de définir une stratégie qui en développe les forces et remédie aux faiblesses. 

Vous pouvez pour cela procéder par processus, en cherchant à remédier aux points bloquants, notamment la perte de temps ou le manque de communication. Observez par exemple : 

• la bonne circulation des informations, depuis la passation de commande par exemple, jusqu’à l’entrepôt et la préparation du colis ; 
• le temps de délai moyen de chaque processus ; 
• les trajets dans les entrepôts et leurs différentes zones, afin de chercher à les optimiser ; 
• le soin de l’emballage et de l’envoi des colis, pour s’assurer de leur qualité et ainsi limiter les retours ; 
• vos indicateurs de performance (KPI), pour identifier les points qui pêchent. 

Vous pouvez notamment miser sur l’automatisation, en ayant recours à des outils informatiques, dont un logiciel TMS et un logiciel WMS : ceux-ci sont aujourd’hui très élaborés, utiles et efficaces pour les organisations (on vous en parle au point numéro 4). 

Cependant, définir votre stratégie ne signifie pas nécessairement conserver l’intégralité de la gestion de votre supply chain : vous pouvez également choisir d’en confier une partie à un prestataire extérieur. Cette décision peut s’avérer fructueuse si vous constatez de nombreux points de blocage, ou si votre entreprise a rapidement évolué et qu’elle doit passer à un niveau supérieur de gestion logistique.  

Pour cela, il faudra évaluer le type de partenaire logistique adapté à votre activité. La typologie des prestataires logistiques comprend 5 degrés d’externalisation, des partenaires 1PL à 5PL. En fonction de vos besoins, la mise en place d’un partenaire adapté vous permettra de faire un vrai gain en matière d’optimisation de vos processus logistiques. 

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Une gestion professionnelle des flux et des stocks pèse pour une grande partie dans l’optimisation des processus logistiques. Pour cela, connaître les différentes organisations possibles de la gestion des stocks est utile pour définir laquelle sera la plus appropriée à votre entreprise et à votre management. 

On distingue ainsi plusieurs méthodes de production : 

• le “make-to-stock”, ou technique des flux poussés : celle-ci consiste à assurer la production en anticipant les besoins, et donc à stocker des produits jusqu’au moment du besoin et de la commande ; 
• le “make-to-order” ou flux tirés : il s’agit là de ne produire aucune marchandise avant la commande du client. Cette technique a l’avantage de réduire les stocks et donc les coûts associés ;  
• le “juste à temps” ou flux tendus : cette méthode issue du toyotisme consiste à produire uniquement en fonction des besoins, c’est-à-dire lors de la commande, tout en disposant d’un stock raisonnable de matières premières. Elle a ainsi permis à l’industrie japonaise Toyota de prendre une place importante sur le marché, face au fordisme américain ; 

Chaque entreprise aura ainsi tout intérêt à choisir l’une ou l’autre méthode, en fonction de son marché. Appuyez-vous sur les avantages et les inconvénients de chacune : ainsi, le “make-to-stock” convient à des entreprises dont le marché est fiable et les commandes assurées. 

Au contraire, le make-to-order a l’avantage de limiter les stocks, et donc les invendus et leurs coûts. Cependant, cela allonge les délais de production et de livraison.

Outre les méthodes traditionnelles d’optimisation des processus logistiques, la digitalisation de notre société a permis le développement d’outils informatiques performants et fiables venant assister l’humain de façon opportune. 

Ces outils de l’industrie 4.0 permettent aux entreprises d’être compétitives et de bénéficier d’un supply chain management optimisé. Ces différentes solutions ont révolutionné la gestion des entrepôts et leurs organisations : ce sont notamment le WMS, le WCS et le TMS. 

• Le WMS (Warehouse Management System) : il s’agit d’un logiciel de gestion d’entrepôt qui recense toutes les informations concernant les produits. Leur emplacement, leur niveau de stock, leur étiquetage : tout est connu du WMS qui peut ainsi assister la manutention en optimisant les trajets de picking, les déplacements, etc. 
• Le WCS (Warehouse Control System) : adossé au WMS, le WCS est un logiciel qui transmet aux machines toutes les instructions nécessaires. Il s’occupe du pilotage et envoie les commandes aux machines. 
• Le TMS (Transport Management System) : ce logiciel de gestion des transports permet à la fois d’optimiser les déplacements, mais également la planification des entrées et des sorties de l’entrepôt. 

Avoir recours à ces outils est désormais essentiel pour assurer des processus logistiques optimisés. 

Malgré ces conseils, vous pensez avoir besoin d’aide pour optimiser vos processus logistiques ? N’hésitez pas à nous contacter !